Se coucher à 21h45 n'aura pas été la meilleure idée de mon voyage, cher lecteur, car je me réveille aux alentours de 6h alors que mon alarme était pour 7h20. Il faut dire que je me suis aussi couché stressé. Pour te mettre en contexte, jeudi et vendredi en fin d'après-midi, le même monsieur inconnu est venu zyeuter dans notre cours, passant sa tête au-dessus de notre clôture. Il observe, il prend son temps, il prend des escaliers dans la roche en amont et regarde encore dans notre direction. Ma nature paranoïaque est formelle: il va nous cambrioler. Et puis, hier soir, on entend des claquements de porte ou de volets dans la maison, sans jamais être capables de trouver leur provenance. On a dû en entendre au moins trois! Bref. Cerveau intelligent s'est dit : plus tôt tu te couches, plus vite la menace cesse d'exister. Oui, je sais. Du génie.
La journée s'amorce malgré tout à 7h20 - je l'avoue, j'ai hâte de quitter cette maudite maison. Pas spécialement de quitter les beaux paysages et les températures parfaites. Mais la maison, oui. Je t'épargne les formalités du départ, cher lecteur, mais je veux mentionner la tentative de ma tante qui, faisant un dernier tour de la maison, soulève une genre de pierre pour faire le saut et y trouver une bestiole. Elle ne m'a pas décrit le spécimen - elle est seulement contente que je n'aie pas eu le temps de le voir, et ça me satisfait. On quitte donc notre environnement humide vers 8h20, j'avise notre hôte par texto sans autres flatteries qu'un simple merci. Et puis, on lui a bien laissé un pot de sauce tomate, du thon en canne, du gruau et un croissant au chocolat! Quelle générosité de notre part! Bon, on a pas pensé à trier les déchets comme demandé, mais il n'y avait qu'une seule poubelle à l'intérieur...
La route jusqu'à la station-service proche de l'aéroport se déroule sans trop de soucis, j'ai surtout hâte de rendre la voiture sans égratignure! On cherche un temps où se situe le bouton pour ouvrir le réservoir à essence de la voiture, pour que je me remémore soudainement mes expériences précédentes en Europe: suffit de peser sur la trappe du réservoir pour qu'il s'ouvre. Choisir l'essence a aussi été une expérience; on a potentiellement payé trop cher pour un carburant "de marque" 95? On n'a pas osé prendre de chance, le chiffre 95 apparaissait aussi sur notre contrat de location...
Heureusement, malgré un haussement de sourcil de la part de l'employé qui a inspecté le véhicule (une genre de marque sur une partie en plastique qu'on avait pas vue), le retour de la voiture s'est bien déroulé. Un stress de moins! J'aime ça quand le retour est efficace et sans soucis! Ma tante, elle, a un peu l'air bête du départ - je la comprends, et puis, elle m'avait averti, elle a toujours une petite dépression à la fin de ses voyages.
L'enregistrement se déroule bien, il faut maintenant récupérer notre vin! Si tu te souviens bien, aux caves Blandy's, on avait "prépayé" du vin qu'on peut récupérer en duty free à l'aéroport pour une fraction du prix, cher lecteur. Honnêtement, le processus a été très facile - je dirais même, expéditif, parce que le commis a failli mettre nos commandes dans le même sac. Je préfère ne pas prendre de chance avec les douanes et les exemptions d'alcool personnelles, alors j'insiste pour qu'il les mette dans des sacs différents.
Après, c'est essentiellement l'attente de notre vol, avec une petite virée matcha latté glacé au Starbuck's de l'aéroport pour Jimmy. Pop se procure un crabe jouet, cadeau pour son petit-fils. L'embarquement et le trajet vers notre escale, Ponta Delgada, se déroule sans accroc. En fait, c'est l'aéroport de Ponta Delgada qui donne le titre de cette entrée, tellement l'expérience là-bas est particulière. Il faut savoir que cet aéroport est encore plus petit que celui de Funchal, et que même un samedi, il est en rénovation active! Très active! Marteau-piqueur-active! Oui, rien pour protéger les pauvres voyageurs que nous sommes à attendre 5 heures notre vol vers Montréal. Je sors mes bouchons d'oreilles, j'en donne une paire propre à Pop, et on finit quand même pas aller s'isoler au bout de l'aéroport. Je t'épargne les détails de l'attente, c'était long, cher lecteur. Seul truc intéressant : il y a des oiseaux qui se promènent dans l'aéroport. On ne sait pas trop ce qu'ils font, hormis probablement nettoyer le plancher en mangeant tout ce qui y tombe. N'empêche, c'est une première : je ne parle pas que d'un oiseau, mais d'une dizaine! Des petits oiseaux, je ne connais pas leur nom...
À l'approche de l'embarquement, la porte 4 (notre porte) appelle plusieurs noms de voyageurs - on trouve ça bizarre, on n'est jamais appelés. Au moins, on embarque à l'heure, pour trouver à nouveau un avion dans écran, ce qui est un peu décevant, car presque 6h passées dans la carlingue... Ça risque d'être long. Bon, je n'ai plus d'excuses, je vais finir d'écrire mes blogs. Outre le fait qu'il traîne en longueur, le vol se passe bien, et je suis, pour une fois, heureux d'avoir le mets sans gluten! Riz au thon, alors que les autres ont tous eu du poulet sauce alfredo. Je pense que j'aurais vomi. Il faut célébrer les petites victoires, cher lecteur :) Du vol, je n'ai pas dormi du tout, et j'étais même un peu frustré quand ils ont tamisé les lumières pour un gros 1h30 avant l'arrivée, moi qui sans cesse luttait contre le sommeil, histoire de finir par finir par journée. On touche terre un peu en avance, à mon grand bonheur, et sans que notre avion se renverse. Quel bonheur que de finalement toucher terre!
Cher lecteur, je ne m'étends pas sur les formalités de retour, et je te remercie de m'avoir suivi une fois de plus. On se dit à la prochaine, probablement à l'occasion de mon voyage en France cet été! À bientôt!
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